La Belle et la Bête... |
La suite m'a beaucoup moins plu, et ce pour une raison très simple : elle repose sur UN quiproquo (Eva devient amie avec l'ex-femme d'Albert qui ignore tout du couple et passe son temps à dénigrer son ex-mari; et Eva prend ces remarques pour argent comptant...).
Je ne cours pas après les intrigues aussi artificielles.
Plusieurs raisons à cela : d'abord parce que ça met le spectateur dans une situation que je trouve assez désagréable (on sait des choses que l'un des personnages centraux ne sait pas, on attend le moment où il va savoir et, plus ça dure, plus c'est agaçant); ensuite parce que ce genre de schémas n'incite pas vraiment à revoir le film. On sait d'avance, en effet, que certains passages vont nous agacer. En l'occurrence, je dois quand même avouer que la scène au cours de laquelle, enfin, ce quiproquo stérile s'estompe est un petit bijou de justesse (merci Julia Louis-Dreyfus).
Globalement, le film a beaucoup de charme (le couple fonctionne). Julia Louis-Dreyfus, que je ne connaissais pas, campe un personnage assez intéressant : le cliché de la housewife américaine (enthousiaste, toujours polie, faux-cul sur les bords,...) qui dissimule subtilement une vraie sensibilité et quelques angoisses. L'actrice joue les deux aspects très très bien. Une vraie découverte.
Par ailleurs, la complicité des deux amoureux, véritable socle de la relation, sonne juste et donne lieu à de jolies scènes, les meilleures d'ailleurs. De bons passages, allez, qui pourraient même m'amener à revoir le film, tiens...
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