Un des faux-espoirs du film.. |
Luchini fait du Luchini (bon point). Lambert Wilson, pas toujours juste, sauve malgré tout les meubles quand il se laisse guider par Molière et ses vers (un ou deux bons passages).
Un reproche global : les situations sont souvent trop théâtralisées (dans le sens grossières, surjouées et ultra-légères) : par exemple, les scènes avec l'agent immobilier, le chauffeur de taxi ou encore cette scène assez rocambolesque contant le grand déballage de fin.
Par ailleurs, les gags (répétitifs) sont bien faibles et la pseudo histoire d'amour est d'une grave inconsistance. On a du mal à croire à ces aventures, à ce récit, c'est assez mal écrit. On respire toutefois (un peu) lors des répétitions, lorsque l'auteur prend la peine d'apporter un minimum de fond aux situations. Ou devant la fraîcheur de cette hôtelière et de sa jeune employée.
Le film, pour finir, réussit cependant à maintenir un certain rythme et un minimum de vivacité, rendant son visionnage largement supportable. Luchini et son enthousiasme y sont certainement pour beaucoup.
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