à gauche la moche, à droite la pauvre |
Là-bas, ce n'est pas la côte d'Azur, c'est grand et triste. L'accueil est glacial, et notamment de la part de l'intendante, Mme Danvers, une femme peu expansive et plutôt flippante. On se demande bien ce qui peut la rendre si hostile. Elle regrette Rebecca, son ancienne patronne qu'elle adulait, c'est vrai. Mais que cache-t-elle donc? Quel secret protège-t-elle en agissant ainsi? À moins qu'il ne s'agisse de M. Winter, qui cacherait très bien son jeu?
La jeune fille, pas du tout dans son élément, va faire de son mieux pour s'intégrer et percer le mystère de la maison. Un mystère qui, dans tous les cas, semble très lié à cette Rebecca, disparue, il est vrai, dans des conditions plus que douteuses.
scène d'anthologie, sûrement à l'origine des meilleurs Columbo |
J'ai vraiment bien aimé la scène lors de laquelle M. Winter, face à la police et au cousin de la défunte tente de se défendre et de réfuter l'accusation qui lui est faite. On le soupçonne en effet d'avoir eu un mobile. 10 mns absolument passionnantes.
Malheureusement, je retiendrai aussi cette musique, omniprésente, très caractéristique des films de l'époque. Elle semble vouloir à tout prix accompagner le spectateur si bien que le démonstratif n'est jamais loin. Par ailleurs, plusieurs scènes, parce que ponctuées par d'interminables gros plans, sont gênantes, pour ne pas dire grotesques. La difficile transition du muet au parlant, sans aucun doute.
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